Majalis de Mouliani Soukaina Merchant, 19 Safar 1438 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Shia 974 ( Chiite à l'Ile de la Réunion )

Majalis de Mouliani Soukaina Merchant, 19 Safar 1438



Allah swt est prêt à nous pardonner à n’importe quel moment. Et nous avons de la chance de faire partie des partisans des Ahloul Bayt as et d’avoir cette possibilité de bénéficier de l’intercession des Ahloul Bayt as.

Quand les mois de deuil arrivent, nous nous habillons de noir et nous sommes prêts à commémorer le deuil d’Imam Houssain as. Ces habits noirs représentent notre unité. Nous, les Shias, sommes connus comme « les gens du deuil », ceux qui s’habillent de noir. Nous avons une grande opportunité de nous asseoir là où se trouvent nos Massoumines as. Nous avons eu cet honneur grâce au majalis-e-Houssain as. Ce farsh-e-Aza est un lieu exceptionnel. Nos Aimmah mentionnent 80 aadabs, 80 devoirs, 80 choses que nous devons respecter sur ce farsh-e-Aza. Nous en mentionnerons quelques-uns qui sont les plus importants.

   Avant de quitter la maison, notre niyyat doit être clair et pur. Nous devons avoir l’intention d’acquérir du savoir et de faire plaisir à Sayyida Fatima ahs. Ne venons pas au majalis pour faire plaisir à notre amie qui a organisé le majalis d’aujourd’hui. Ne venons pas au majalis parce que nous craignons la réaction de nos parents.

   Quand ce sont les jours de deuil (ces 2 mois et demi), nous devons être chagrinés dans notre cœur, sur notre visage et dans l’apparence de nos habits. Nos vêtements doivent être simples. Nous ne devons pas juste changer de couleur. Nous ne devons pas continuer à nous habiller à la mode en achetant les plus beaux panjabis et les plus beaux tsadars noirs sur le marché. En regardant nos habits, les gens doivent reconnaître que nous sommes en deuil. Nos aînés sortaient leurs vieux habits, les teignaient en noir et les portaient durant ces mois de deuil.

   Nous devons nous asseoir là où il y a de la place dans l’Imambargha. Si nous avançons, nous dérangeons les autres. Rappelons-nous Imam Sajjad as qui s’assoit à l’endroit où l’on range les chaussures des azadars. Si Imam as s’assoit près des chaussures, pourquoi ne pouvons-nous pas nous asseoir là où il y a de la place ?

   Ne soyons pas occupés à parler des affaires de ce monde de telle sorte que nous oublions l’importance du majalis. Durant le Hadith-e-Kissa, durant les marassias, soyons concentrés.

   Accomplissons le woudhou avant de venir au majalis. Le woudhou nous permet de nous concentrer et le hidayate atteindra notre cœur ; Shaytan ne pourra pas nous murmurer des mauvaises pensées.

   Gardons un tasbih avec nous et faisons le Zikr d’Allah swt tout en écoutant le Saint-Qouran, le Hadith-e-Kissa et les marassias. Essayons d’avoir un tasbih en Khake Shifa. Aucun tasbih ne peut égaler le Khake Shifa. Si je récite « SoubhanAllah » une fois sur le tasbih en plastique, j’aurais 1 récompense. Si je le fais avec un Tasbih en Khake Shifa, j’aurai 70 récompenses. L’avantage du tasbih est que nous ne serons pas tentés de bavarder avec nos voisins.

   Gardons un mouchoir séparé pour les larmes et un autre pour se moucher lors du Gham-e-Houssain as. Ces larmes ont une telle importance qu’elles peuvent nous sauver de l’enfer.

Ayatoullah Mar’ashi Najafi avait l’habitude d’avoir un mouchoir séparé pour les larmes. Il avait demandé à ses proches de mettre ce mouchoir avec son kafan dans sa tombe. Nous devrions aussi faire cette demande à nos enfants dans notre testament.

Pensons à notre mort chaque jour. Gardons notre Kafan dans notre armoire. A chaque fois que nous prenons un de nos vêtements à la mode, regardons un instant notre kafan et disons-nous que seul ce vêtement nous accompagnera.

Janabé Hizkil va voir un peuple étrange. Quand il fait nuit, les gens ne mettent pas de cadenas à leurs magasins et rentrent chez eux. Ils laissent leurs magasins ouverts avant de rentrer chez eux. Hazrat Hizkil avance dans la ville et ne voit aucun cimetière. Quand il s’approche des maisons des habitants, il voit que devant chaque maison il y a quelques tombes. Il demande à un homme : « Je suis étonné de voir tout cela. » L’homme explique : « Nous avons décidé d’enterrer nos défunts devant chez nous pour que nous nous rappelions la mort plusieurs fois par jour. Etant donné que nous pensons à notre mort plusieurs fois par jour, toute notre communauté est très pieuse ; personne ne commet de péchés. C’est pour cela que nous n’avons pas besoin de fermer nos magasins. »


Compte-rendus réalisés par l’équipe de http://www.shia974.fr

 

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