Majalis de Cheick Moustafa Moledina 05-01-2014 Wafaat Bibi Massouma e Qum (ahs) - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Compte-Rendu Majalis de Cheick Moustafa Moledina

Wafaat Bibi Massouma e Qum (ahs) - Dimanche 5 Janvier 2014

Lorsque nous déposons le corps d’un défunt au cimetière, nous ne le déposons pas, mais nous nous déposons nous même. C’est un signe de la part d’Allah, nous devons y réfléchir et nous préparer à partir. Un jour ou l’autre nous aussi rejoindrons ces personnes.

Allah swt nous donne la chance de nous repentir, Il nous laisse du temps, contrairement à ceux qui sont déjà partis.

Souvent, nous sommes attristés en soulevant le Mayyit. Pendant le Talkine, lorsque nous demandons au mayyit de se réveiller, nous ne réveillons pas que le Mayyit, mais nous aussi ! Nous devons nous réveiller, il n’est pas encore trop tard.

D’après les Massoumines, il y a deux portes du ciel qui s’ouvrent pour le croyant : une porte qui fait descendre son Rozi (sa subsistance) et l’autre qui fait monter le bilan de ses bonnes actions. Lorsqu’une personne meurt, ces portes se ferment.

Sheikh Hassan dit « Durant les derniers jours de ma vie, j’étais parti habiter à Mashad et ma famille habitait à Qom. Un jour, j’ai appris que mon frère était décédé à Qom. Je suis directement allé voir Imam e Raza et je lui ai dis « Ô Imam, mon grand frère est décédé et je tenais beaucoup à lui. Demandez à votre sœur Massouma e Qum de protéger mon frère dans sa tombe et de faire en sorte qu’il ait une place au Paradis. »

Le lendemain un commerçant à rêvé qu’il était dans le haram de janab e Massouma e Qum, quand il vit Imam e Raza (as) rentrer dans le haram. Il était venu pour faire le Ziyarat de sa sœur Massouma et il est venu faire le « Sifaarish » (intercession) pour qu’elle sauve le frère de Sheikh Hassan.

Dès son réveil, le commerçant est allé voir Sheikh Hassan et lui a raconté son rêve. Sheikh eut des larmes aux yeux et lui aussi raconta au commerçant qu’il avait demandé de l’aide à Imam e Reza. Sayyed Muhammad Taqi était aussi présent, et eut également des larmes aux yeux.

Imam e Raza est lui-même Imam, il aurait pu faire le Sifaarish, mais par respect pour sa sœur, il est allé la voir.

Bibi Massouma e Qum est la fille d’un Imam, la sœur d’un Imam, … son Professeur était Imam e Raza. Il est dit que parmi les enfants d’Imam Musa Kazim (as), après Imam Raza (as) c’est Bibi Massouma e Qum qui a plus de Martaba (grandeur).

Elle avait une mission à accomplir comme Janab e Khadija envers le Prophète Muhammad (saw), comme Sayyeda Fatema Zahra (ahs) envers Imam Ali (as), comme Bibi Zainab (ahs) envers Imam Hussain (as), Janabe Massouma e Qum avait une mission à accomplir pour Imam e Raza (as) !

Quand Janab e Massouma e Qum a quitté Madina pour aller en Iran, elle n’a pas emprunté le même chemin que son frère pour aller en Iran. Elle a prit le chemin le plus long ! Pourquoi ? Elle disait que son frère est déjà passé par ce chemin, il a donc déjà propagé le message ici. Elle a donc prit le long chemin et à chaque instant elle évoquait ce que son père Imam Musa Kazim (as) a subi et faisait également le elaan de la wilayat de son frère Imam Reza (as).

Un de ses titres est Abida, celle qui prie et fait des ibaadats toute la nuit.

Lorsque les gens lui ont donné du poison, elle était malade quand elle est venue dans la ville de Qum. Elle est restée en vie pendant 17 jours, mais durant ces jours elle priait quelque part, qui aujourd’hui est devenu un Mehraab, et plusieurs Zawwars peuvent voir cette place. Elle accomplissait toujours son namaz e Shab.

Mawlana Ghulaam Raza Haider a écrit «Un servant travaillait dans le haram de Bibi Massouma e Qum. Il y avait tellement de gens qui venaient faire le ziyarat, qu’il se perdait facilement en rangeant les chaussures. Un jour quelqu’un lui a donné ses chaussures, or, il les a mal rangé et s’est trompé. Au retour, il lui a donné les chaussures de quelqu’un d’autre. L’Homme s’est énervé envers le serviteur. Le serviteur lui a demandé pardon en disant qu’il est nouveau. Mais l’homme ne voulait pas l’écouter et a commencé à l’insulter. Les gens ont commencé à se rassembler autour d’eux.

Le serviteur a eu tellement mal au cœur il dit « Si vous pensez que je l’ai fais exprès pour vous embêter et que j’ai tort, alors Bibi jugera. Si j’ai raison, bibi jugera également. »

Le lendemain, il vit l’homme venir avec ses yeux rouges tellement il pleurait. Le serviteur lui dit qu’il est encore désolé. L’homme dit «j’ai rêvé d’une bibi voilée qui a dit « je ne veux pas que des gens comme vous viennent dans mon Haram ! Ne rentrez pas tant que vous ne vous serez pas excuser auprès de mon serviteur. »

Il est interdit de critiquer qui que ce soit, d’insulter qui que ce soit ! Surtout dans la mosquée ! Dans ce cas nous repartirons les mains vides d’ici.

Ayatullah Daste Ghayb a écrit « il y a des années de cela, un tracteur était passé sur la jambe d’un jeune homme. A Qum, il y avait un hôpital Fatemiyya, la médecine n’était pas si avancée à l’époque, il criait tellement qu’il était dur de le soigner. Sa mère était près de lui, et à coté de son lit, il y avait un garçon qui avait eu une balle (d’une arme), il était dans le coma, dans le Sakharat ul Maut. Le garçon souffrait tellement qu’il a dit à sa maman de dire a Janab e Massouma e Qum, soit de lui guérir demain, ou soit de prier pour qu’il meure, car il avait placé une petite bouteille de poison sous son oreiller.

La maman a passé sa soirée à pleurer en demandant de l’aide à Bibi. Ce soir même le jeune rêve que 3 femmes voilées sont venues, beaucoup de lumière les accompagnait. Une bibi marchait devant les autres, elle avait plus de lumière autour d’elle. C’était Sayyeda Fatema, Bibi Zainab et Bibi Massouma. Le jeune homme était content de les voir. Elles ne sont pas passées par la porte, mais une autre porte s’est formée dans le mur. Cependant, elles se sont dirigées vers mon voisin. Elles lui ont demandé de se lever. Il dit « Mais j’ai eu une balle, j’attends ma mort ! Je ne peux pas me lever ». Elles ont dit « Lèves toi. » et il s’est levé. Et elles sont parties sans me regarder.

Le garçon dit « Je me suis réveillé et j’ai appelé l’infirmière. Je leur ai dis que le jeune homme à côté de moi dort, et qu’il est guéri. L’infirmière a dit que je n’étais pas bien du tout, car ce jeune homme est dans un état critique et qu’il ne lui reste que quelques moments pour vivre ! J’ai insisté, et lui ai dit d’appeler un docteur. Ils ont alors découvert que ce jeune homme était guéri. Je me suis dis que certes, elles ne sont pas venues me voir, mais elles sont passées dans ma chambre et devant moi ! J’ai rangé ma petite bouteille de poison et j’ai commencé à toucher mes jambes. J’ai remarqué que je n’avais plus mal !

Je pouvais me lever et marcher ! J’ai demandé à ce que ma mère vienne me voir. Cependant, je n’ai pas voulu lui dire directement que son Dua a été accepté, de peur qu’elle ait un choc. J’ai pris un bâton et me suis mis à marcher en m’appuyant avec celui-ci. Et c’est ensuite que j’ai annoncé la bonne nouvelle à ma maman et me suis mis à marcher normalement. »

Imaginez donc ! Les Bibi n’étaient pas venues pour lui, mais elles sont juste passées à côté, dans la même salle et il a trouvé lui aussi la guérison. Il suffit juste que parmi nous, il y ait un véritable croyant de sorte que, lorsqu’il verse des larmes pour Imam Hussain (as), Sayyeda vient récupérer ses larmes, et les nôtres sont directement acceptées !

Compte-rendu réalisé par une Kaniz-e-Fatéma

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