Khoutbeh du Vendredi 9 Avril 2010 à la Mosquée de Mamoudzou à MAYOTTE - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Khoutbeh du Vendredi Mosquée de Mamoudzou MAYOTTE

Khoutbeh du Vendredi 9 Avril 2010 à la Mosquée de Kawény - Mamoudzou à MAYOTTE

   L’heure du Salat de Dohar va bientôt sonner. La Mosquée commençait à se remplir. Les orants ou les priants se mettaient en rangs serrés. Les retardataires couraient à toutes jambes. Le temps devenait précieux. Chacun savait que le Salat effectué en assemblée était 25 fois supérieur à celle accomplie individuellement. Que dire de la Prière exécutée derrière celui qui est le Prince de tous les Envoyés d’Allah ! Elle avait un mérite inestimable et des récompenses spirituelles (çawab) sans égal.

   Mais le Tapis de la Prière dans la Niche de la Mosquée semblait vide. Le Saint Prophète (saw) n’était pas, aujourd’hui, à son heure, contrairement à ses habitudes. Les gens se mirent à s’inquiéter sur l’état de santé du Messager d’Allah (swt).

   La Mosquée est un Lieu Sacré où l’on ne peut ni crier, ni parler à haute voix. Le silence qui y régnait était perturbé par quelques chuchotements. On se murmurait sans élever sa voix. Personne n’osait demander au Saint Prophète (saw) la raison de son retard.

   Le Messager d’Allah (swt) était d’une haute moralité et avait un caractère agréable. Il ne faisait pas de distinction entre un riche et un pauvre. Il faisait l’admiration de tous ceux, petits et grands, qui s’approchaient de lui. Son abord inspirait le respect, bien qu’il soit doux et humble de cœur.

   « Qu’y a-t-il ? » Questionna le Messager d’Allah lui-même qui vint avec un retard insignifiant.

   Un Compagnon le plus proche de lui se leva pour lui demander la cause, avec tout le respect qu’il lui devait, pour avoir rompu son heure habituelle.

   « Je traversais une ruelle étroite où je vis un Juif d’un âge avancé se déplacer à petits pas devant moi, expliqua le Saint Prophète (saw). Elle ne me laissait pas un passage pour le dépasser. Je préférai à le suivre plutôt que de le devancer, eu égard à la blancheur éclatante de ses cheveux, jusqu’à ce que je trouve une issue me permettant de continuer mon chemin, » ajouta-t-il.

   Ce n’était qu’une perle tirée de la vie sacrée du Saint Prophète de l’Islam qui mit le monde à ses pieds. Il ne conquit les cœurs des hommes ni par la force, ni par le glaive, mais par ses bons comportements et ses illustres caractères !  

Source: Mulla Nissar

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