Dars et Majaliss de Cheick Moledina, Nuit du 20 Ramadhan 1435 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Dars et Majaliss de Cheick Moledina - Ramadhan 1435

Nuit du 20 Ramadhan 1435 : Dars de Cheick Moledina



Le Saint Prophète saw a dit « celui qui jeûne le 20ème jour du mois béni de Ramadhan, Allah lui donnera le sawaab de 100 ans de jeûnes et 70 000 anges le protègeront contre les ruses de Shaytan. Et il aura le sawaab d’avoir récité les 4 livres saints, il aura en plus autant de sawaab que de ayats présents dans le Saint Quran. »

Aimer et faire le Dhikr d’Imam Ali (as) est un ibaadat. Lorsque vous prononcez ses Fazilats, vos péchés sont pardonnés.

Il est écrit dans un livre que lorsqu’Imam Ali (as) est allé a Kufa, un philosophe a dit ‘Je jure par Allah swt que c’est vous qui avez embelli le califat et ce n’est pas le califat qui vous a embelli.’

Les ennemis ont toujours essayé de chercher des erreurs chez Imam Ali as. Ils ont tout fait, mais n’ont rien trouvé.

Il ont tout fait pour trouver des défauts chez Imam Ali (as). Imam as voyageait sur son cheval et une personne est venue lui poser une question ‘Qu’est-ce que la religion ?’ Il s’attendait à ce que Imam sorte ses livres et donne un long discours là-dessus et s’attendait à ce qu’il oublie un détail pour dire qu’il n’est pas un vrai savant.

Lorsqu’il a entendu la question, un pied était dans la selle du cheval. Lorsqu’il finit d’entendre la question, il mit son second pied sur la selle et se posa sur le cheval. Il dit ensuite ‘la religion est de respecter les droits d’Allah swt et celle de la créature.’

Un juif décida de lui faire face tellement il le détestait. Il alla le voir lorsqu’Imam récitait le adhaan. Il dit ‘J’ai une question urgente !’ Imam dit ‘pose vite ta question, c’est l’heure de la prière’. ‘Imam, donnez moi un chiffre tel que lorsqu’on le divise par lui-même, nous retrouvons un nombre entier.’

Imam as dit ‘multiplie le nombre de jours dans une semaine par le nombre de jours dans une année et divise le résultat par n’importe quel chiffre, tu trouveras un nombre entier. » Et il commença la récitation du adhan.

La plupart des personnes qui venaient lui poser des questions étaient des gens qui voulaient rabaisser et humilier Imam as.

Une personne vint voir Imam  ‘Ô Ali, je suis un berger. J’ai gardé un chien pour surveiller mes chèvres. Une de mes chèvres à donné naissance à un animal, mais je ne sais pas si le père est le chien ou une autre chèvre.’

Imam as lui dit « Met le petit devant l’eau, s’il lève son pied et boit l’eau à petite goute c’est le fils d’une chèvre. S’il boit comme un chien, c’est le fils d’un chien. »

L’homme s’exclama ‘Mais ya Ali, j’ai déjà essayé, mais il boit l’eau des deux manières !’

Imam as lui conseilla alors ‘met de la viande devant lui, s’il mange c’est un chien, sinon c’est une chèvre.’

Le berger dit ‘Ya Ali, j’ai déjà essayé. Il lui arrive de manger et de ne pas manger.’

Imam as lui demanda d’écouter la voix de l’animal quand il pleure.

Le berger dit que l’animal pleure comme un chien et comme une chèvre aussi.

Imam as lui dit ‘emmène ton troupeau, s’il marche avec c’est une chèvre, s’il marche a coté c’est un chien.’

Le berger dit qu’il a déjà essayé, mais il marche avec le troupeau et a côté aussi.

Imam as dit finalement : ‘tue l’animal et regarde ses organes, tu sauras si c’est un chien ou une chèvre.’

Le berger dit ‘Ô Ali ! Il est vrai que personne ne peut vous égaler dans le domaine du savoir !’

Dans le livre original des Ahl e Sunnat ‘Hazrat Umar a dit ‘Si Ali n’était pas là, jamais je n’aurai trouvé les solutions à mes problèmes !’

Un jour, un jeune homme avait fait le Nikkah avec une femme adulte, plus grande que lui.

Après le Nikkah, lorsque le jeune homme allait devant la femme, il n’arrivait plus à l’aimer et tous deux se disputaient.

Imam Ali (as) était assis et demanda à Qambar ‘Ô Qambar, va à cet endroit, et tu verras un couple se disputer. Appelles-les’

Il alla et vit qu’ils se disputaient dans la rue. Il leur dit qu’Imam Ali as les appelait.

Lorsqu’ils sont arrivés devant Imam as, Imam leur dit ‘Pourquoi vous disputez-vous ?’

Le jeune homme prit la parole : ‘il est vrai que je l’aimais avant le Nikkah, mais à présent je ne l’aime plus, je n’arrive plus à l’approcher.’

Imam as demande à la femme ‘te rappelles-tu, cette année là, à cet endroit-là, tu avais fait le Mutah ? Tu as eu un enfant et vous l’avez rejeté. »

La femme affirma ce que disait Imam.

Imam continua «  Tu avais vu qu’un chien s’est approché de lui. Tu as jeté une pierre et celle-ci a blessé le bébé à sa tête. Regarde la tête du jeune homme.’

Elle regarda la tête du jeune homme et vit la cicatrice.

Imam continue ‘Tu as abandonné ton enfant sans même prendre de ses nouvelles, et aujourd’hui ton propre fils a fait le nikkah avec toi. Telle est ta punition.’

Un jour, une servante est tombée enceinte de son maître. Son maitre lui mit à la porte. Quelques mois plus tard, elle a donné naissance à une fille. La fille grandit, a trouvé du travail chez le même maitre et est même tombée amoureuse du fils de son maître.

Sa mère est venue voir le maitre après avoir appris la nouvelle et lui dit ‘Voilà, les conséquences de l’erreur que tu as faite il y a quelques années. Ton fils s’est marié avec ta propre fille, sans le savoir.’

A l’époque d’Imam, il a résolu tant de cas que s’il n’était pas là, personne n’aurait fait la différence entre le Bien et le mal.

Deux femmes étaient amies. Les deux femmes ont donné naissance à des enfants, dont un enfant était décédé ; celle dont l’enfant est décédé prit l’enfant vivant en disant qu’il était son fils.

Elles sont allés voir Imam as. Imam leur demanda la vérité, mais chacune disait que c’était leur enfant. Il dit à Qambar d’apporter une épée.

Imam as dit ‘je couperai cet enfant en deux et chacun en prendra une partie alors.’ Celle qui n’était pas sa mère regardait tranquillement en acceptant la décision d’Imam. La vraie mère dit ‘Ô Imam ! mais que faites-vous ?! D’accord, je donne mon enfant ! Je préfère le voir de loin mais en vie. Vous voulez tuer mon enfant ? Comment pouvez-vous faire ça ?’ Imam as sourit et dit ‘voilà la différence entre une vraie et une fausse mère.’

À l’époque de Hazrat Umar, un jeune fils est venu au masjid et se plaignait et faisait des bad-dua[1] sur sa mère. Hazrat Umar lui demanda ‘comment peux-tu dire ça sur ta mère ?’ il dit ‘ma mère m’a donné naissance, elle m’a élevé et lorsque j’étais petit, mon père est décédé. Il était riche et a laissé une fortune. Mes oncles ont dit à ma mère de dire que je ne suis pas son vrai fils pour qu’ils puissent hériter de la richesse.’

Ils sont tous venus dans le palais du calife et ont tous juré sur Allah swt (les oncles et même la mère) que ce n’était pas le vrai enfant du couple.

Les gens prirent le fils en disant qu’il a menti pour avoir de l’argent et au moment où ils le jetaient dehors, Imam Ali (as) apparut et demanda ce qui se passait.

Le fils dit ‘Ô Ali, aidez-moi ! Regardez ce qu’ils me font !’ Et il expliqua sa situation à Imam as.

Imam dit ‘emmenez-le dans le darbar, lui sa mère et ses oncles.’

Imam rentra chez lui, changea de vêtement et mit un abaa. Il revint au darbaar et demanda au calife s’il pouvait prendre la décision, le calife lui donna l’autorisation.

Il s’assit sur la chaise du juge et Il appela le fils pour écouter sa version. Ainsi de suite, il a appelé tout le monde, mais avant d’écouter la version de chacun il leur demandait « Me connaissez-vous ? » Et tout le monde dit ‘Oui, Ô Ali !’ Mais la mère et les oncles ont nié toute relation avec le garçon, en disant que cet enfant était un orphelin qu’ils ont adopté.

Imam dit à Qambar ‘va prendre un peu de mon argent’ et demanda au fils ‘es-tu marié ?’

Le fils répondit non.

Imam lui demanda ‘Accepterai-tu que je récite ton Nikkah ?’

Le fils s’exclama ‘Ô Ali ! Bien sûr, comment pourrais-je refuser ?

Imam continua ‘très bien alors aujourd’hui, je te marie avec cette femme et à partir de maintenant votre relation devient hallal.’

Le fils cria ‘Quoi ? Comment ça ? Mais c’est ma mère ! Comment voulez-vous que je fasse ça ?’

Imam as lui dit ‘Tu as bien accepté ma décision il y a quelques minutes !’

La mère poussa un cri ‘Ô Imam ! Allez-vous marier un fils à sa mère ?! Comment pouvez-vous faire ça ? Oui c’est mon fils, mais ses oncles ont mis la pression sur moi et j’ai du mentir.’

Umar dit ‘si Ali n’était pas là, nous n’aurions jamais pu connaitre la vérité !’



Compte-rendu réalisé par une Kaniz-e-Fatéma Fi Sabilillah


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[1] Douas pour que de mauvaises choses arrivent à une personne


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Nuit du 20 Ramadhan 1435 : Majalis de Cheick Moledina



Asbagh ibn Nabaata était un compagnon fidèle d’Imam Ali (as). Lorsqu’Imam fut blessé et emmené chez lui, Imam Hassan dit à tout le monde de s’en aller. Mais Asbagh est resté devant la porte et pleurait fort. Imam Hassan sortit et lui dit ‘Asbagh, n’avez-vous pas entendu la demande d’Imam Ali ?’

Il répondit ‘J’ai entendu, mais je souhaite voir et entendre un dernier hadith d’Imam’

Asbagh dit ‘lorsque je suis rentré, j’ai vu la blessure sur la tête d’Imam et la couleur de sa peau et je n’ai pas pu me retenir, j’ai pleuré. Imam me dit de rentrer chez moi mais j’ai insisté pour entendre un hadith. Il me dit de m’assoir près de sa tête et dit ‘de la manière dont vous vous asseyez près de ma tête, je m’étais assis près de la tête du Prophète et il m’a demandé de demander aux gens du masjid de venir écouter un hadith du Prophète disant ‘Que les malédictions d’Allah soient sur celui qui désobéit à ses parents, et sur le servant qui laisse son maître et s’enfuit.’

Imam dit ‘Asbagh, j’étais allé à la mosquée, j’ai rassemblé les gens et ai récité cela du mimbar. Dès que j’ai récité le hadith le public m’a dit ‘nous voulons en entendre plus sur ce hadith.’ Je leur dit ‘je vais demander au Prophète et je reviens’.

J’ai demandé au Prophète qui était sur son lit ‘O Prophète, les gens veulent en savoir plus sur ce hadith’ le Prophète prit ma main et me rapprocha de lui ‘Ô Ali, sur le mimbar du masjid dites ‘le Prophète voulait dire : le Prophète et Ali sont les pères de la Ummah[1]. Celui qui désobéi à Ali, c’est comme s’il avait désobéi au Prophète. Que les malédictions d’Allah swt soient sur celui qui nous abandonnera et qui ne nous suivra pas.’

Une personne a posé cette question intelligente : Imam Ali (as) est allé au masjid et a reçu le coup mortel à la tête. Mais est-ce que ses enfants n’étaient pas là ? Pourquoi n’étaient-ils pas au masjid à ce moment-là ?

Lorsque la mort arrive, il est impossible d’y échapper. Imam Ali as a dit dans le Nahjul Balagha « Allah swt a mis deux anges près de chaque personne pour le protéger. A sa mort, Allah swt éloigne ces anges. »

Les ennemis avaient prévu de tuer Imam discrètement. Imam savait que lorsque le moment de son départ sera venu, il devra y faire face.

Demandons à Imam ‘quel mort préférez-vous ?’

Marhoum Sayed Khalil Abbas a dit ce hadith du mimbar « lorsque le Prophète a donné les mérites du shahadat[2], Imam Ali as eut les larmes aux yeux et dit ‘Ô Prophète d’Allah, n’aurais-je pas ce mérite ?’ Le Prophète saw dit ‘Oui, tu l’auras mais pas pour l’instant, je ne peux pas voir ma fille veuve.’

En apprenant qu’il aura droit au shahadat, Imam Ali (as) sourit.

Imam as sentait que quelque chose allait se passer, il regardait souvent le ciel et se disait ‘ce que le Prophète avait prédit ne tardera pas à se réaliser.’

Imam as allait manger chez chacun de ses enfants, et mangeait très peu. Ses enfants étaient tristes et lui demandaient la raison il dit ‘je ne veux pas avoir le ventre plein lorsque je rencontre Allah swt.’

Imam as dit : ‘un jour j’ai rêvé du Prophète et je lui ai dit ‘Ô Prophète d’Allah, voyez-vous comment cette Ummah me traite ?’

Le Prophète saw dit ‘il ne reste que quelques jours devant toi.’

Imam Ali as a alors levé les mains et a dit ‘Ô Allah, je fais BADUA contre cette ummah. Accorde-moi en une meilleure…’

Janab e Kulsum dit ‘Ô père, regardez votre état, n’allez pas faire la prière a la mosquée aujourd’hui. »

Imam as dit « d’accord. Mais a quoi ça sert de fuir la mort si elle finira par nous rattraper ? J’irai au masjid.’

Imam Ali as avait le choix entre une mort simple à la maison et un shahadat au masjid.

En sortant de chez lui, les canards ont essayé d’arrêter Imam, sa ceinture est restée coincée à sa porte d’entrée. Imam Hassan (as) a remarqué ce qui s’est passé. Bibi Kulthum demanda à Imam Hassan ‘O mon frère, allez voir notre père. Cette nuit n’est pas une nuit comme les autres. Toute la nuit, il avait l’air inquiet.’ En écoutant cela, Imam Hassan (as) et Imam Hussain coururent vers Imam Ali (as). En entendant les pas de ses fils, Imam Ali se retourna et leur vit. Il dit ‘rentrez à la maison. Se produira ce soir, ce qu’Allah swt aura décidé.’

Ayatullah Raza Sadr a écrit que Hujr ibn Adi priait au masjid. Hujr ibn Adi a entendu la discussion qu’a eu Ibn Muljim avec Ash’as lorsqu’il disait à Ibn Muljim ‘Sois prêt. Aujourd’hui tu devras le faire ! Nous n’aurons pas une telle chance une deuxième fois.’

Hujr ibn Adi s’écria ‘Vous voulez tuer mon Maula Ali ?! Je vais le sauver !’ En disant cela, il se précipita vers la maison d’Imam Ali as. Il emprunta le chemin qu’Imam avait l’habitude de prendre lorsqu’il se rendait à la mosquée en voulant lui dire ‘Ô Ali ! Ils prévoient un plan pour vous tuer. Faites attention Ô Ali !’ Mais personne ne peut échapper à la mort et ce jour là, Imam Ali (as) avait prit un autre chemin. Lorsque Hujr ibn Adi est arrivé chez Imam il cria « Où est mon Imam ? Où est Imam Ali ?! » À ce moment il entendit la voix de l’ange Djibrael disant « Qad qutila Ameerul Momineen ! Ameerul Momineen a été tué ! »



Compte-rendu réalisé par une Kaniz-e-Fatéma Fi Sabilillah


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[1] Communauté musulmane
[2] Martyr

 

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