Dars et Majaliss de Cheick Moledina, 6 Ramadhan 1435 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Dars et Majaliss de Cheick Moledina - Ramadhan 1435

6 Ramadhan 1435 : Dars de Cheick Moledina



Le jeûne permet à l’être humain de rester en bonne santé.

Combien de fois avons-nous remercié Allah swt de nous avoir donné une bonne santé ?

Lorsque nous tombons malade, nous faisons beaucoup de duas, ce que nous faisons très rarement lorsque nous allons bien.

D’ailleurs, avant de boire votre médicament, récitez ce petit dua :

« Bismillahir Rahmanir raheem, Ô Allah behaqqe Ameerul Momenine, Imam Ali (as) Mushkil khusha, accorde moi la santé et éloigne moi des effets secondaires »

Celui qui a un arbre de letchis dans son jardin ne se rendra pas compte de la chance qu’il a, seuls les gens qui passeront devant chez lui diront ‘Qu’est-ce qu’il est chanceux !’

Nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons et à quel point Allah swt nous a couvert de ses ne’mat[1].

Dans le Saint Quran sourat Ibrahim ayat 7 nous pouvons lire : « Et lorsque votre Seigneur proclama : « Si vous êtes reconnaissants, très certainement J’augmenterai [Mes bienfaits] pour vous. Mais si vous êtes ingrats, Mon châtiment sera terrible ».

Dans le dua e Kumayl nous disons « Ô Allah, pardonnes ces péchés qui empêchent tes ne’mat de nous m’atteindre »

Par exemple, un commerçant a un conteneur et doit avoir 20 000€ de bénéfice. Mais il s’est passé quelque chose de mal et il n’a pas pu profiter de cette somme. Et là, il dit « Allah est avec ceux qui sont patients, alhamdulillah, certains n’ont même pas ça… ce n’est pas grave. » Oui, il est juste de penser ainsi, mais il faut méditer là-dessus, qu’avons-nous fait pour que ce n’emat d’Allah s’est éloigné de nous ?

Molaha Musa Kh. a écrit que Fazl bin Yahya avait beaucoup d’argent, et personne ne sortait les mains vides de son palais. Mais un jour, il fut atteint d’une maladie et des taches blanches apparurent sur son torse. Il avait honte de se montrer en public et avait même peur d’aller chez le médecin de peur que la nouvelle se répande.

Il demanda aux gens de son palais « qui est le meilleur docteur du coin ? »

Les gens dirent « Il existe un grand médecin en Iran. »

Il demanda alors à ce que le médecin vienne dans son palais.

Fazl lui dit « j’ai des douleurs aux pieds, ici et ici et je veux des traitements. »

Il avait fait exprès d’inventer des douleurs pour le tester et savoir s’il est véritablement un bon médecin.

Le docteur dit « je ferais les tests demain, mais manges ceci et je t’interdis de manger ces aliments jusqu’à ce qu’on se revoit. »

Mais il ne l’écouta pas, et mangea même les aliments interdits.

Le lendemain le médecin prit la main de Fazl et toucha son os et il dit « Je veux rentrer chez moi. »

Fazl s’étonna « comment ça ? »

Le docteur répondit « je t’avais interdit certains aliments, mais tu ne m’as pas écouté ! »

Fazl comprit que finalement ce médecin fait bien son travail et lui montra ses tâches en cachette et lui expliqua sa situation.

Le docteur dit « C’est tout ? Il y a des cas plus compliqués ! Mets toi en tête que tu es déjà guéri. Prend ses médicaments et tu verras, tu te sentiras beaucoup mieux. »

Après plusieurs jours, il prit les médicaments mais rien ne changea. Il fit remarquer son état au médecin et celui-ci changea les médicaments. Ainsi de suite, il changea 3 fois de traitement mais sans succès.

Après réflexion, le médecin va enquêter et demande aux gens du palais comment Fazl se comporte avec les autres. Mais il n’eut que des réponses positives.

De retour, Fazl lui dit « excusez-moi, mais votre traitement ne fait aucun effet. »

Le médecin le regarda et dit « Votre père est fâché contre vous ? Allez-lui demander pardon. »

Fazl s’étonna et sans rien dire, il alla voir son père.

Ensuite, le lendemain le traitement commença à faire beaucoup d’effets.

Fazl fut surpris et demanda au médecin ce qu’il avait fait et le médecin dit « J’étais surpris de voir que même le meilleur traitement ne faisait plus d’effet, je me suis dis que c’est sûr que le mécontentement d’une personne empêchait tout cela. J’ai fais ma petite enquête et tout le monde m’a dit que tu étais très gentil avec les personnes qui venaient dans ton palais. Ainsi, logiquement, cette personne se trouvait à l’intérieur de ton palais même. Ca pouvait être tes parents, ta femme, tes enfants,… et au hasard, je t’ai parlé de ton père et je suis tombé sur la bonne personne. »

Attention à ne pas briser le cœur des kaafirs ! Alors qu’en est-il des mo’mines ?

Le mari qui parle n’importe comment avec sa femme, et la femme qui parle n’importe comment à son mari... Le Saint Prophète a dit : « Après Allah, s’Il avait autorisé à faire sajda en face de quelqu’un d’autre cela aurait été en face de son mari. »

Les enfants qui n’adressent pas la parole aux parents et qui parlent n’importe comment… nous ne pouvons pas remarquer à quel point le cœur des parents peuvent faire mal, mais les regrets ne viennent qu’après.

Imam e Raza (as) avait écrit une lettre à Maamoum Rasheed et lui a informé sur les manières de manger pour éloigner les maladies.

Nous savons tous que le poisson est très bon pour la santé, il brule le cholestérol, il contient de l’Omega 3, etc…

Mais mal le manger peut provoquer des maladies. Imam e Raza a écrit dans la lettre « ne mixez jamais les poissons et les œufs, car cela fait apparaitre les coliques, l’hémorroïde, le mal de dents. Après avoir mangé du poisson, ne prenez pas une douche avec de l’eau froide, car sinon un jour, vous vous retrouverez paralysé. Le soir ne mangez pas que du poisson, mangez du miel, des dattes avec. Ces maladies n’apparaissent pas soudainement, sinon le poisson serait haram. Mais à force de ne pas faire attention on risque de rencontrer ces problèmes.


Compte-rendu réalisé par une Kaniz-e-Fatéma Fi Sabilillah
Disponible sur http://www.shia974.fr


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[1] Bénédictions

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6 Majaliss Ramadhan 1435



Nous nous préoccupons trop de nos problèmes d’ici-bas. Mais quel problème d’ici-bas équivaut à la douleur de la mort, lorsque l’âme quitte le corps ?

Ayatullah Dastaghaib a dit « mettez une personne résidant l’enfer dans un feu de la terre et demandez-lui s’il a mal. Il vous dira non, car comparé à ce qu’il endure, ce feu est comme une piqure de moustique ! »

Les problèmes de ce monde sont insignifiants comparés aux problèmes de l’au-delà.

Allah swt a toujours mis un peu de plaisir dans les péchés (écouter de la musique, s’énerver,…)

Ayatullah Musawi a écrit « Des compagnons d’Imam Ali (as) sont venus le voir et ont vu qu’Imam avait une petite casserole et un rotli très très sec et dur. Il le mangeait avec du sel.

Le compagnon a dit à Janab e Fizza « Ne pouvez-vous pas donner un bon rotli à notre imam ? »

Janab e Fizza a dit « si je fais de bons rotlis, je tombe moi-même dans l’erreur. »

Imam a dit « elle a raison, en mangeant de cette manière je suis supérieur à mon nafs et je peux facilement le contrôler. »

Il faut toujours aller contre son nafs.

A l’époque d’Imam Musa al Kadhim (as), un de ses shias est venu le voir et a dit « un croyant de Jésus a eu un don. Il devine tout ce que nous cachons et les gens le suivent ! »

Imam dit à la personne « venez avec moi, nous allons aller le voir. »

Imam A.S. va le voir et en chemin, il vit un nid et prit un œuf.

Imam va devant lui et dit « qu’est-ce que j’ai dans ma main ? »

« Vous avez un œuf que vous avez pris à cet endroit »

Imam dit « oui, c’est vrai. Viens avec moi, comment as-tu eu ce don ? »

Il dit « je fais toujours l’inverse de ce que dit mon nafs. »

Imam dit « très bien, je te propose de suivre l’Islam. »

Le chrétien s’étonna « Comment-ca ? Qu’y a-t-il de mal dans ma religion ? Je ne peux pas faire ça !»

Imam lui dit « Regarde, tu es en train de suivre la décision de ton nafs. »

Le chrétien comprit et se convertit à l’Islam.

Il commença à bien pratiquer l’Islam, et a remarqué qu’il perdait son don petit à petit.

Il en demanda la raison à Imam et Imam dit « quand tu n’étais pas sur le droit chemin, Allah swt t’a donné ta récompense dans ce bas-monde. Mais à présent, comme tu es pieux, ta récompense t’attend dans l’au-delà. »


Compte-rendu réalisé par une Kaniz-e-Fatéma Fi Sabilillah
Disponible sur http://www.shia974.fr

 

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