Dars de Sayed Nusrat Abbas Bukhari, 3 Ramadhaan 1440, Mercredi 8 mai 2019 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion
Menu principal :
- Accueil Majaliss
- Madressa : Cours et Activités
- Cours Islamiques
- Divers articles
- Les Saints Prophètes
- Les Maassoumines
- L'Histoire de l'Islam
- La Bibliothèque
- Le Coran (Quran)
- Les branches de l'Islam
- Les Majaliss
- Les prières
- Les Hadiths
- Douas et Aamals
- Les Poèmes
- Les Audios
- Les Vidéos
- Nawhas et Qassidas en texte
- Gujarati
- Les Mosquées
- Calendrier Islamique
- Radios en ligne
- Galerie Photo
- Logiciels
- Livre d'or
- Newsletter
- Contact
- Liens Chiite
- Liens divers
- Faire un lien
Dars de Sayed Nusrat Abbas Bukhari
3 Ramadhaan 1440, Mercredi 8 mai 2019
Jeûner a beaucoup de bienfaits notamment pour notre santé et notre âme. Le Saint Prophète (saw) a dit « Prenez en compte la perception, le niveau des gens avant d’engager un sermon ».
Dans la Sourate al-Baqarah, nous retrouvons le verset : « Ô les croyants ! On vous a prescrit aṣ-Ṣiyām comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété. »
Imam Sadiq (as) a dit que dans ce verset, Allah (swt) nous parle en disant : « Ô vous les croyants ». Le but de ce jeûne est d’atteindre la piété.
Le jeûne est un repos de notre corps, en s’abstenant de manger. Chez l’être humain, les désirs naissent de ce que nous mangeons et ces désirs nous incitent à commettre des péchés.
S’abstenir de manger ou manger sous condition permet de contrôler nos désirs.
Imam Ali (as) a un jour écrit à son compagnon : « Si je veux, je peux manger la meilleure nourriture, si je veux, je peux porter les meilleurs vêtements. J’en ai les moyens. Mais je ne le fais pas car je ne veux pas m’attacher aux biens matériels de ce monde... »
Celui qui mange ne peut pas connaître ce que ressent un affamé. Celui qui roule dans une grande voiture ne sait pas ce que ressent celui qui marche et n’a pas de voiture. Jeûner nous permet de nous mettre à la place de certaines personnes et de réaliser la conditions des personnes dans le besoin et des affamés.
Imam Ali (as) a dit : « Vous avez fait de votre estomac, un cimetiere d’animaux ».
Demandons à Allah (swt) de transformer ce que nous mangeons en énergie pour pouvoir prier et L’adorer.
Ayatullah Aamouli dit que le corps de l’être humain est lié à l’âme. Durant ce mois de Ramadhaan, le corps et l’âme ne sont plus liés.
Sayeda Fatema Zahra (ahs) a dit que le jeûne ne consiste pas à s’abstenir de manger uniquement mais le jeûne concerne chaque partie de notre corps.
Lorsque nous jeûnons et nous avons soif, ayons une pensée pour la soif de la famille du Saint Prophète (saw) à Karbala.
Imam Ja’far Sadiq (as) a dit : « Quand le Prophète (saw) est allé au me’raj, il vit beaucoup de choses. Parmi ces choses, il vit une partie du Paradis où un grand palais était construit de pierres transparentes. À l’intérieur, il yavait des pierres de couleurs différentes. Il dit à l’Imam Ali (as) que ce palais appartient à 4 types de personnes : celui qui prononce des mots purs et véridiques, celui qui jeûne, celui qui nourrit les autres et donne ses biens, celui qui prie la nuit alors que les autres personnes dorment. Imam Ali (as) a demandé :
- Ô Prophète d’Allah, quelles sont ces paroles véridiques ?
- Ne savez vous pas ?
- Vous êtes celui qui sait mieux.
- Celui qui récite « Subhanallah, wa Alhamdulillah wa laa ilaaha ilallahu wa allahu Akbar
- Qui sont ceux qui jeûnent ?
- Ceux qui jeûnent durant le mois de Ramadhan.
- Qui sont ceux qui nourrissent les autres et partagent leurs biens?
- Ceux qui acquièrent une subsistance halaal.
- Qui sont ceux qui prient la nuit alors que les autres dorment ?
- Il s’agit ici de ceux qui prient la Salaat al layl. »
Shahid Dast al Ghayb a dit que la langue peut faire plus de 200 péchés, il a mentionné cela dans son livre Gounah-e-Kabira.
Une parole peut briser un cœur et la punition de ce péché a lieu au Barzakh.
Shahid Dast al Ghayb a dit qu’un jour un aalim a rêvé de son père qui était aussi un aalim. Quand une personne meurt, il reste au aalam-e-barzakh en attendant le Jour du Jugement. C’est nous qui créons notre Barzakh selon nos actions accomplies dans le monde d’ici bas. Nous récolterons là-bas ce que nous sèmerons ici.
Il a alors demandé à son père :
- Comment sont les punitions au barzakh ?
- Il n’y a aucun échappatoire et aucun moyen de s’enfuir. Nous sommes poursuivis par des animaux...
- Comment recevez-vous les fateha et Salawaat que nous vous envoyons ?
- Imaginez une salle pleine de fumée… Ce que vous envoyez pour nous est comme une fenêtre ouverte qui nous permet de respirer.
- Vous avez une blessure à la bouche, qu’est-ce que c’est ?
- Mon fils, j’appelais ta mère d’une mauvaise façon. Elle avait mal d’entendre cela mais elle ne disait rien ; j’ai été puni pour cela. Demande-lui de me pardonner, sinon la blessure restera jusqu’au Jour du Jugement.
Le fils est allé voir sa maman, et c’était vrai.
Le jeûne nous permet de contrôler notre langue, de contrôler nos paroles.
Dans la Sourate al-A’raf, verset 176, Allah swt dit : « Et si Nous avions voulu, Nous l'aurions élevé par ces mêmes enseignements, mais il s'inclina vers la terre et suivit sa propre passion. » Les versets du Saint Qur’an peuvent nous élever, mais nous sommes bien trop attachés à ce bas-monde.
Compte-rendus réalisés par une Kaniz-e-Fatema
Disponible sur https://shia974.fr
