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Dr Sibtain Panjwani, Samedi 8 novembre 2014, " L’importance de l’éthique : quelle éthique ? "
Notre langue maternelle, le goujrati fait partie de notre culture. Nos origines, notre identité sont importantes, en tant que khoja shia ithnasheri. Nous avons une histoire depuis 160 ans et c’est important de la préserver. Comment avons-
Nous ne devons pas oublier 4 choses :
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Je vous félicite d’avoir gardé le goujrati.
Laissez-
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→ Famille
→ Jeunesse (quel est le rôle des jeunes ?)
→ Mariage (quelles sont les valeurs sur lesquelles le couple se base ?)
→ Pluralisme, diversité (les interprétations, les idéologies d’aujourd’hui)
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Introduction :
Importance de l’éthique – Quelle éthique ? L’éthique de qui ?
Un américain très riche va d’une ville vers une autre dans son hélicoptère. Il est en panne et est obligé de s’arrêter dans un endroit désert. Il ne trouve personne. Il monte sur un arbre. Il voit un villageois arriver. Il descend vite et demande : « Ô homme, y a-
Il est important de se situer, de savoir où nous sommes pour savoir où nous souhaitons aller.
Réfléchissons-
Aujourd’hui, on attaque la communauté shia. Auparavant, les gens attaquaient beaucoup nos Imams A.S. Mais, maintenant, ils ont changé leurs tactiques ! Car ils ont compris que nous restons fermes dans notre amour envers les Ahloul Bayt A.S. Ils se servent de nos défauts, de nos manquements pour critiquer nos Imams A.S. en disant : « Voilà comment sont les partisans des Ahloul Bayt A.S. ! » Ils disent : « Les shias sont des kaffirs[1] ! » Ce mouvement a commencé il y a 40 ans (wahabisme). Ils commencent à tuer les shias.
Nous leur disons : « Si vous ne comprenez pas nos principes, venez ! Demandez-
Nous leur demandons d’étudier l’histoire islamique. Mais ils ne veulent rien savoir ! Ils veulent nous faire oublier le azadari. Ils veulent que nous oubliions notre religion et que nous nous intéressions à la société laïque.
Si nous étudions notre histoire, nous réalisons que nous sommes en train de cueillir les fruits de ce que nos ancêtres ont fondé. Ils ont établi l’unité dans cette communauté. Alhamdoulillah, notre communauté est une communauté qui a des moyens financiers. Nous sommes capables de payer les études de nos jeunes. La philosophie de nos ancêtres était de partager leur bonheur avec les autres membres de la communauté et de comprendre, aider les autres membres de la communauté qui ont des problèmes.
Aujourd’hui, nous ne réalisons pas ce que nos ancêtres ont laissé pour nous.
Les relations entre les membres de notre communauté s’affaiblissent et parfois se brisent.
Un nouveau couple rentre à la maison après le nikkah. La mariée et le marié s’assoient dans leur chambre et réfléchissent. Chacun donne un agenda à l’autre. Ils décident d’écrire dans l’agenda chaque moment où il ou elle est en colère. Ils se donnent une année pour remplir l’agenda et en reparler au bout d’un an. Lorsqu’une année est passée, le mari lit l’agenda de sa femme. Elle a écrit chaque détail. Elle a inscrit chaque action de son mari qui l’a frustrée et l’a mise en colère. C’est maintenant le tour de la femme de lire ce que son époux a écrit. Elle tourne les pages de l’agenda mais se rend compte que son mari n’a rien inscrit. Toutes les pages sont vides. Finalement, elle voit des écritures sur la dernière page. À la fin de l’agenda, il a écrit : « Tu as sûrement fait des erreurs et commis des actions qui m’ont rendu furieux mais je t’aime tellement que je n’ose pas écrire les mauvaises actions tu as faites. Mon amour pour toi es plus grand que les détails des moments qui m’ont frustrés. »
Si chacun avait écrit les détails, si chacun disait les défauts de l’autre, les problèmes seraient survenus. Le couple se serait peut-
Basons-
Nos relations (quelles quelle soient) sont comme la balancelle dans les aires de jeux. La personne qui est en haut est là grâce à la personne qui est en bas. Chacun son tour : la personne qui est en haut doit descendre à son tour, elle ne peut pas rester en haut pour tout le temps. Dans la vie, apprenons à être en haut pendant un moment puis à descendre humblement pour laisser à l’autre (notre époux(se), notre frère, notre papa, notre belle-
FAMILLE
L’Islam donne beaucoup d’importance à la famille.
Allah swt mentionne la famille 15 fois dans le Saint-
La famille a une position centrale dans la communauté. À l’intérieur de la famille, les parents ont une position centrale.
Aujourd’hui, la famille s’affaiblit.
Imam Ali A.S. dit à son fils : « Mon cher fils, tu fais partie de moi, ton malheur est le mien ; si tu meurs, c’est comme si je meurs ; si tu progresses, je progresse. »
Dans le Saint-
C’est la position, l’importance que l’Islam donne aux parents.
Selon des statistiques, la famille se brise et le célibat progresse. Le taux de divorce est en augmentation. Ces statistiques nous concernent également.
Selon le rapport de la santé mondiale, cela a pour conséquence une augmentation de la dépression chez nos enfants à cause de 3 facteurs :
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La famille est une grande ressource. Nous la négligeons et ne réalisons pas cette force que nous avons.
La famille offre une grande force spirituelle.
Dans une chambre, 4 bougies allumées discutent entre elles. La 1ère bougie est la paix. Elle dit : « Je suis fatiguée de cette famille. Il n’y a que des conflits ici. Je m’éteins. » La 2ème bougie est la confiance. Elle dit : « La confiance n’a pas sa place dans ce foyer. Je m’éteins également. » La 3ème bougie est l’amour. Elle dit : « Il n’y a pas d’amour dans ce foyer. Le mari n’aime pas sa femme. La femme ne montre pas d’amour pour son mari. Les enfants ne reçoivent aucun amour de la part de leurs parents. Je m’éteins. » Un enfant arrive et voit qu’il n’y a ni amour, ni confiance, ni paix ; il est triste. La 4ème bougie est l’espoir. Elle conseille l’enfant et l’écoute. Elle dit : « Ne t’en fais pas, je suis là. Sers-
Un jour, il y avait dans une pièce une mère et ses 2 fils : l’un de 3 ans et l’autre de 5 ans. Devant eux, se trouvait une professeur de Madressa. Les 2 enfants se disputent pour un jouet. La mère explique à l’aîné de donner le jouet à son petit frère en lui disant que comme il est grand, il doit faire l’effort de donner le jouet à son jeune frère. L’aîné n’est pas content et dit : « Je serai toujours grand et mon frère sera toujours plus petit que moi. Cela veut dire que je dois me sacrifier toute ma vie pour lui ? » La maman ne sait que répondre face à cette question. Le professeur de Madressa intervient à ce moment-
Un an après, le professeur demande à la maman des nouvelles de la famille. La mère dit : « Depuis l’incident de l’année dernière, mes fils ne se querellent plus. » L’aîné a compris le principe. Il dit toujours : « Je dois abandonner, laisser, donner ce que j’aime. »
QUESTIONS/RÉPONSES
Une personne pose la question suivante : « Nous avons tellement de problèmes. Mais pensez-
Dr Panjwani répond : « Nous développerons ce sujet plus en profondeur lors des prochaines séances. Si nous renforçons ces 3 institutions (famille, mimbar et le Madressa), nous pourrons aller de l’avant in sha Allah. Je vous expliquerai où je suis allé et ce que j’ai entrepris ces dernières années. »
Compte-
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[1] Mécréants