Majaliss Sayed Zargham Rizvi, 30 ZILHAJJ 1435, 24 Octobre 2014 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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SAYED ZARGHAM RIZVI

30 ZILHAJJ 1435, 24 Octobre 2014

Le sujet de ce ashra est la connaissance du Nahjoul Balagha car certes cet ouvrage est le nôtre mais malheureusement, nous ne le connaissons pas et ne l’étudions pas en profondeur.

Les paroles d’Imam Ali A.S. ne concernent pas seulement l’époque à laquelle cet ouvrage a été écrit. Le Nahjoul Balagha est un miracle. Il concerne notre vie actuelle.

Aujourd’hui j’aimerais parler du terme « moharram ». Pourquoi ce mot ? Avant l’arrivée de l’Islam, à l’époque de l’ignorance, les Arabes, les idolâtres respectaient le mois de Moharram. Vous vous souvenez du fait que ces gens-là se bagarraient pour un petit détail et entraient en guerre les uns envers les autres. Ces gens qui n’avaient aucun principe respectaient ce mois et arrêtaient tout combat durant le mois de Moharram malgré leur ignorance. Ils attendaient que le mois de Safar vienne pour reprendre les armes.

Si les ignorants reconnaissent la philosophie de Moharram, posons-nous cette question : « Avons-nous compris ce qu’est le Moharram et sa philosophie ? » Ce mois est le mois de l’éducation, du progrès, de l’augmentation de notre statut.

Prenons un exemple, si vous m’offrez un kilo de sable, je vais penser que ce sable n’a aucune valeur. Par contre, si vous travaillez ce sable, si vous l’utilisez pour fabriquer un bel objet d’art, la valeur de ce nouvel objet fait de sable a maintenant une valeur.

Prenons l’exemple du 1er calife de l’Islam et de son fils Mohammad. Ce dernier a été élevé par notre Saint-Prophète saw puis par Imam Ali A.S. Un jour, à Koufa, un aveugle rentre dans la mosquée. Il veut rencontrer Imam Ali A.S. Mohammad le prend par la main et lui propose de l’emmener à la rencontre d’Imam Ali A.S. En sentant la main de Mohammad, l’aveugle lui demande : « Êtes-vous Hassan ? » Il répond « Non ! » À ce moment-là, l’aveugle dit : « Ah ! Alors vous êtes sûrement Houssain ! » Mohammad ibne Abou Bakr dit : « Non, je ne suis pas non plus Houssain ! » L’aveugle qui ne voit pas reconnait que la personne qui le guide a été éduquée par Imam Ali .A.S. C’est ça le tabiyyat !

Rappelez-vous Bibi Fizza ahs qui a reçu l’éducation de Sayyida Fatima Zahra ahs. À force de rester dans la maison des Ahloul Bayt A.S. elle ne parle plus que par le Saint-Qouran.

L’Islam est une religion de paix. Quand nous regardons le monde musulman et que nous voyons les tensions et les guerres qui se produisent, nous pouvons dire que ces gens-là ne sont même pas musulmans car le zoulm, l’oppression n’a aucune place dans l’Islam.

Sayid ibne Moussayyab raconte qu’il y avait une forte sécheresse à Madina. Tout le monde a pleuré et a invoqué Allah swt mais leurs douas n’ont pas été exaucés. Sayed Moussayab entend quelqu’un invoquer Allah swt en disant : « Ô Allah, ne regarde pas les péchés de ces gens-là mais fais preuve de Ta bonté. » Cette personne était un des esclaves d’Imam Zainoul Abidine A.S. À peine a-t-il prié qu’Allah swt envoie la pluie. Quand cet homme rentre chez Imam A.S., Sayed Moussayyab va également chez Zainoul Abidine A.S. et dit à Imam A.S. d’être généreux envers lui et de lui donner un de ses esclaves. Il dit qu’il ne veut pas n’importe quel esclave, il veut celui dont le doua a été exaucé. Quand l’esclave réalise que Sayed Moussayab a entendu sa conversation intime avec Allah swt, il dit à Allah swt : « Si notre secret et notre intimité a été révélé, il vaut mieux que Tu prennes fin à ma vie et que Tu me laisses retourner vers Toi ! »

Compte-rendus réalisés par l’équipe de http://www.shia974.fr

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