Majalis de Mouliani Bilkis Banou Kawssarabbas, Mardi 8 Mars 2016 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Majalis de Mouliani Bilkis Banou Kawssarabbas, Mardi 8 Mars 2016



Sayyida Fatima ahs explique que vous ne pouvez pas voir, ni imaginer Allah swt. Quelqu’un a demandé à Imam Ali A.S. comment expliquer l’unicité de Dieu. Par exemple, si je vous montre un tasbih, vous imaginez qu’il y a d’autres tasbihs comme celui-ci dans le monde. Mais il n’en est pas de même pour Allah swt.

Un jour, Janabé Salman se rend chez Sayyida Fatima ahs. Il constate qu’elle mène une vie si simple. Il va voir Rassoulallah et lui dit qu’il n’arrive pas à voir Sayyida Fatima ahs dans cet état. Rassoulallah répond que sa fille est concentrée à la vie de l’au-delà et non pas la vie d’ici-bas.

Le Prophète Ibrahim A.S. dit un jour à Allah swt qu’il souhaite voir comment Il va ressusciter les morts. Il dit qu’il veut augmenter son yaqin (sa certitude). Même un Prophète d’Allah swt veut augmenter son yaqin !

Nous ne pouvons pas goûter l’eau de l’océan. La mer est trop immense par rapport à nous. Par contre, nous pouvons prendre un verre d’eau de la mer et en goûter une goutte. Nous pouvons ainsi conclure que l’eau de la mer est salée. De même, nous ne pouvons pas comprendre le marefat-e-ilahi. Nous sommes si petits par rapport à Allah swt.

Un jour, Abou Hanifa dit à ses élèves (lors d’un dars) ces choses :

·   Allah n’existe pas ; sinon, on L’aurait vu.

Quelqu’un demande à Imam Ali A.S. comment il voit Allah swt. Il répond qu’il a connu son Seigneur quand il fait le niyyat de faire quelque chose mais n’arrive pas à réaliser cette action.

Une femme a l’intention d’aller au ziarat. Ses enfants lui demandent de les laisser partir car leur maman s’est déjà rendue à Karbala à plusieurs reprises. A la dernière minute, sur le trajet vers l’aéroport, elle a un accident et ne peut pas se rendre au ziarat.

·   Abou Hanifa dit à ses élèves que tout ce que nous faisons, c’est Allah swt qui nous les fait faire. Nous ne sommes pas responsables de nos actes.

Un jour, Imam Raza A.S. vient rendre visite à un malade. Il y a une personne à côté du malade qui est en train de pleurer. Imam A.S. sourit. A l’extérieur, les gens demandent à Imam A.S. pourquoi il souriait. Il répond que la personne qui était en train de pleurer quittera ce monde avant le malade.

Allah swt nous a donné le libre-arbitre. Nous sommes libres de nos actes. Par contre, les anges n’ont pas cette liberté : ceux qui sont en roukou sont en roukou ; ceux qui sont en sajda, sont en sajda.

Mais en même temps, nous ne sommes pas totalement libres. Par exemple, un appareil électrique peut fonctionner doucement ou rapidement ; c’est nous qui le réglons mais s’il n’y a pas de courant, l’appareil ne peut pas fonctionner. L’appareil dépend du courant.

De même, notre courant est aux mains d’Allah swt.

Notre 7ème Imam A.S. dit : « Si l’Homme n’a pas 4 choses, l’Homme ne peut rien faire (que ce soit une bonne action ou une mauvaise chose) :

1.    Lieu (environnement)

2.    Force

3.    Temps

4.    Capacité, aptitude, potentiel (sahaliyyate)

Si Allah swt a donné de l’argent à une personne c’est parce qu’Il souhaite qu’elle bénéficie d’une bonne action en nourrissant un pauvre.

Certains d’entre nous sont pauvres ; d’autres sont riches ; certains sont noirs, d’autres sont blancs ; certains sont malades, d’autres sont en bonne santé. Allah swt sait bien ce qu’Il fait. Il vous donne une chose parce que vous avez la capacité en vous. S’Il vous a rendu pauvre c’est parce que c’est dans la pauvreté que vous pourrez progresser et obtenir le succès. Chaque personne devra répondre par rapport à ses capacités. Chacun a une feuille d’examen selon ce qui lui a été donné. Le pauvre ne sera pas interrogé sur sa générosité ou ses dons.

Il y a un homme qui demande à notre Saint-Prophète saw de prier pour que sa pauvreté prenne fin et qu’il ait du barkat dans son travail. Rassoulallah lui dit que la pauvreté est une bénédiction pour lui. Mais cet homme insiste. Grâce aux douas de notre Saint-Prophète saw, l’homme devient riche. Il a tellement de travail, ses affaires sont si prospères que petit à petit, il perd l’habitude de venir au masjid pour le namaz-e-jamat. Avant, quand il était pauvre, il avait le temps et bénéficiait de ce grand çawaab de participer à la prière en congrégation.

Quelqu’un vient voir notre 6ème Imam A.S. et lui dit qu’il est pauvre. Imam A.S. lui dit qu’il n’est pas pauvre ; il a le plus grand trésor de ce monde : la foi.



Compte-rendus réalisés par l’équipe de http://www.shia974.fr

 

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