Khoutbeh du Vendredi 7 Mai 2010 à la Mosquée de Mamoudzou à MAYOTTE - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

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Khoutbeh du Vendredi Mosquée de Mamoudzou MAYOTTE

Khoutbeh du Vendredi 7 Mai 2010 à la Mosquée de Kawény - Mamoudzou à MAYOTTE



   A l’époque du Califat de l’Imam Ali (as), son frère Aqil vint le trouver et lui demanda avec insistance d’accroître sa pension. Il l’invita, un jour, à être son hôte pour venir manger chez lui, ce que l’Imam (as) accepta.

   Après s’être plaint des difficultés et de l’extrême pauvreté  de sa famille, à la fin du repas, il renouvela sa demande auprès de son frère aîné qui n’est autre que le Calife du Temps, tenant les rênes du pouvoir, de lui accorder une augmentation de l’allocation qu’il recevait de son gouvernement comme les autres Musulmans démunis.

   L’Imam Ali Ibn Abî Talib (as) lui questionna comment a-t-il fait pour pouvoir le convier alors que la pension lui était insuffisante ?

   H° Aqil lui expliqua que cette invitation ne devint possible qu’après quelques jours d’économie.

   Le Successeur du Prophète (saw) lui conseilla, donc, de continuer dans cette voie, c’est-à-dire à faire des économies semblables et garder celles-ci pour des jours sombres.

   L’Histoire nous a gardé un Sermon (un Khoutbeh) de l’Imam Ali (as) faisant état de cet évènement célèbre qui prouve mieux que toute autre Tradition l’importance de la justice aux yeux de nos Imams (as) :

   ‘’ Par Allah ! J’ai vu certainement Aqîl dans le dénuement total et il me demanda une ‘’Sa’a’’ de blé de ma part, soit 3 kg, dit le Commandeur des Croyants. Et, j’ai vu aussi ses enfants échevelés, le visage poussiéreux de faim comme s’ils avaient été noircis avec de l’indigo. Il revint à la charge, à plusieurs reprises, répétant à chaque fois sa requête insensée. Je lui prêtais l’oreille, dit Hazrat Amiroul Moaminine (as). Il pensait que j’allai troquer pour lui ma Foi, suivre sa voie et laisser la mienne.

   En guise de réponse, j’ai chauffé une barre de fer, puis je l’ai approchée de son corps afin qu’il en tire une leçon. Peu s’en fallut que le tison le brulât ! Il en poussa un cri. Je lui ai, donc, dit, poursuit l’Imam (as) :

« Ô Aqîl ! Gémis-tu à cause de ce fer qui a été fabriqué par l’homme pour ses propres loisirs, alors que tu cherches à me conduire vers le Feu qu’Allah Le Tout Puissant a préparé comme manifestation de Son Courroux, Son Châtiment ?

Aurais-tu le droit de crier de douleur ? Lui demanda le Prince des Croyants. Et, ne devrais-je pas craindre les flammes de l’Enfer ? Lui questionna encore l’Imam Ali Ibn Abî Talib (as).’’

Plus loin, dans le même Sermon, l’Emir des Croyants, l’Imam Ali (as) déclare :

   ‘’ Par Allah ! Si les sept terres, avec tous les cieux, m’étaient proposées pour que je désobéisse à Allah, fût-ce seulement en arrachant injustement un grain d’orge à une fourmi, je ne les accepterai pas !

Ce monde qui vous a tant fasciné me semble si vil que je refuse de nuire à une fourmi pour obtenir ses privilèges ! ’’ Termine l’Imam (as).

La justice est une loi naturelle, observable dans toute l’ampleur de l’Existence. Allah a fixé des lois qui gouvernent l’ensemble de l’univers sur le principe de la Justice. En méditant sur nous-mêmes, sur notre propre corps, nous pourrons accéder à la compréhension du système cosmique.

L’équilibre et la solidarité surprenante entre nos organes qui régissent notre corps illustrent l’un des aspects les plus frappants de la justice minutieuse qui gouverne toute la création dans cet immense univers.

La maladie n’est que la manifestation de l’injustice dans notre corps, c’est la perte de l’harmonie entre les organes qui bouleverse le corps et provoque la maladie.

« Was sama’à  rafa’â’ahà, wa  wadha’âal mizànà »

(Allah) Il a élevé le ciel bien haut et établi (toutes les choses dans) la Balance –

Déclare Le Créateur dans la Sourate Ar Rahman, au Verset 7.

Que signifie la Justice ? L’Imam Ali (as) nous répond :

   ‘’ La justice signifie que l’on garde une chose à sa propre place et l’injustice, que l’on garde une chose hors du droit ou de sa place normale. ’’

   La justice veut que le bonnet soit sur la tête et les chaussettes aux pieds ! Le contraire serait l’injustice. Voilà le sens le plus élémentaire de la justice.

   « Innallaha  ya’amourou  bhil  adlî  wal  ih’ssân. »

-   Certes, Allah ordonne l’équité (la justice) et la bienfaisance. -

Annonce Le Seigneur dans le Saint Qur’an, à la Sourate An Nahal, Verset 90.

   Les deux-tiers des 114 Sourates qui forment le Saint Qur’an évoquent et condamnent l’injustice, la cruauté, l’oppression et les persécutions.

   L’injustice est un péché impardonnable.

   « Wa tilkal  Qourà ah’lak’nahoum lammà zalamou, wa  ja’alnà  liî  mah’likihim  maw’îidhà. »

-   Et, voilà les villes que Nous avons fait périr quand leurs peuples commirent des injustices et Nous avons fixé un terme pour leur destruction. – (Sourate Al Qahaf, Verset 59).

Afin d’inculquer et d’ancrer dans les esprits cette noble faculté, l’Islam ordonne aux parents de respecter les règles de la justice envers leurs enfants et de ne pas les habituer à l’injustice. Le Prophète (saw) dit :

« Soyez équitables et justes dans les dons que vous faites à vos enfants, si vous voulez qu’ils montrent tous la même bonté et la même affection. »

En un autre endroit, le Messager d’Allah (swt) nous recommande :

« Craignez Allah et soyez équitables et justes envers vos enfants comme vous-mêmes, vous aspirez à ce qu’ils vous marquent tous de l’affection ! »

Nos Imams (as) sont les piliers de la justice et les modèles de la perfection et de l’accomplissement de l’humanité.

Dans les Racines de notre Croyance qui forment les Oussoulé Dine, nous proclamons fortement qu’Allah est Unique et Juste.

Combien les califes de l’époque se sont montrés injustes et cruels envers la fille chérie de notre Saint Prophète (saw), la Princesse des Dames de l’univers, la mère de nos 12 Imams (as) dont le Dernier est vivant et invisible à nos yeux, l’épouse du Commandeur des Croyants qui est le Prince de tous les Califes Légaux (Sayyadoul Wassîyyîne), Hazrat Siddiqâ Tahira, Fatima Zahra (as), en accaparant injustement la vaste  terre de Fidaq, en mettant le feu à sa maison où sont descendus les Versets du Livre d’Allah, en la foulant aux pieds sous la porte de sa Demeure.

L’Imam Ali (as) a bien formulé :

« Al Moulkou  yabqâ  ma’al  koufr, wa la  yabqâ  ma’azoul’m. »

Un régime peut durer, même s’il est Kafir, incroyant, en pratiquant la justice, mais il ne pourra pas survivre s’il est cruel, injuste, bien qu’il soit Croyant ou Musulman !


Source: Mulla Nissar

 

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