Dars de Cheick Moledina, 3 Ramadhan 1436 - Majaliss - Shia 974 - Chiite à l'Ile de la Réunion

Aller au contenu

Menu principal :

Les Majaliss > Majaliss de Saint Denis > Dars et Majaliss du mois de Ramadhan 1436 > Dars et Majaliss de Cheick Moledina - Ramadhan 1436
Shia 974 ( Chiite à l'Ile de la Réunion )
Les Majaliss
 

Majaliss disponible sur le site

Dars et Majaliss de Cheick Moledina - Ramadhan 1436

Dars 3 Ramadhan 1436 – Agha Moledina



Le but du mois de Ramadhan ne repose pas uniquement sur les jeûnes. Les bienfaits et récompenses qui se trouvent derrière certaines actions sont présents pour justement nous inciter à les faire. Le but de ces jeûnes est comme mentionné dans le Saint Qur’an « … Ainsi atteindrez-vous la piété. »

En temps normal, nous faisons tant de bonnes actions, ne sommes-nous donc pas des gens pieux? Si, mais cette piété n’est pas complète et ce mois de Ramadhan est là pour la compléter.

Allah swt dit dans le Saint-Qouran : « Quoique ainsi engagés, voilà que vous vous entretuez, que vous expulsez de leurs maisons une partie d’entre vous contre qui vous prêtez main forte par péché et agression. Mais quelle contradiction! Si vos coreligionnaires vous viennent captifs vous les rançonnez alors qu’il vous était interdit de les expulser (de chez eux). Croyez-vous donc en une partie du Livre et rejetez-vous le reste? Ceux d’entre vous qui agissent de la sorte ne méritent que l’ignominie dans cette vie, et au Jour de la Résurrection ils seront refoulés au plus dur châtiment, et Allah n’est pas inattentif à ce que vous faites. » [Sourat al Baqarah – verset 85]

À travers ce verset, nous savons qu’Allah (swt) a condamné les juifs pour des actions qu’ils avaient faites.

Si vous acceptez la religion, acceptez-la complètement et n’acceptez pas seulement ce qui vous arrange. À la base, les juifs accomplissaient les ibaadats mais quand il s’agissait de faire du mal, ils le faisaient aussi. Lorsque le Prophète saw leur demandait pourquoi ils agissaient ainsi et essayait de les guider, un grand nombre d’entre eux ont arrêté de croire en lui.

Pourquoi devons-nous nous prosterner et remercier Allah (swt) ? Il est écrit qu’il faut se prosterner et dire trois fois « Shoukran lillah afwan ». Nous devons prononcer ces mots et remercier Allah (swt) pour la chance qu’il nous a donné qui est d’accomplir la salaat.

Un jour, un homme bien du Ahl al Mimbar[1] parlait mal de sa maman, qui était mécontente de lui. Quand il était avec ses amis, il disait :

-     Ma mère ne reconnait pas la chance qu’elle a d’avoir un fils comme moi !

Ses amis lui ont dit :

-     Nous sommes vos amis. Vous parlez autant sur votre mère devant nous, si d’autres personnes entendaient ces paroles, vous n’auriez plus aucun respect à leurs yeux. Vous-même nous rappelez à chaque fois l’importance d’une mère sur le mimbar !

-     Oui, vous avez raison…

Et l’homme finit par reconnaitre son erreur.

Un véritable croyant ne verra pas toutes les bonnes actions qu’il fait, mais il verra plutôt ses défauts. Nous n’utilisons pas notre énergie là où nous devrions l'utiliser.

Imam Muhammad Baqir (as) raconte « Un jour, mon père Imam Sajjad (as) était debout, et un père Shia et son fils marchaient ensemble. Le fils marchait d’une telle manière qu’il reposait tout le poids de son corps sur son père. En voyant cette scène, mon père était très triste. »

Nous, étant adulte comment nous sommes-nous comporté avec nos parents et aujourd’hui comment nos enfants se comportent-ils avec nous ?

Imam Raza (as) a dit : « Allah (swt) a mentionné trois obligations et a ordonné trois autres choses pour que les trois obligations précédentes soient acceptées. En voici deux : la salaat et la zakaat : la zakaat de celui qui ne prie pas n’est pas acceptée et celui qui n’a pas remercié ses parents, n’a pas remercié Allah (swt). »

Il y a quelques années de cela, un homme d’Amérique avait envoyé un mail disant que nous passons notre temps à donner le khoums. Le président du World Federation, frère Hasnein Waljee, lui a donné une belle réponse : « Mon frère, ne dites pas ce genre de choses. Ne pointez pas du doigt les personnes que vous ne connaissez pas. C’est Allah (swt) qui nous a ordonné de nourrir les Saadats et de leur donner le khoums. Est-ce que Ayatullah Sistani a un jour refusé que nous prenions l’argent du Khoums pour mettre en place un projet ? Comment sommes-nous tous arrivé jusqu’ici ? Ne regardez pas uniquement combien nous donnons mais regardez plutôt combien eux ils nous donnent en retour. »

Ayatullah Murtaza Mutahari a dit que dès qu'Imam Ali (as) avait l’occasion de parler sur le mimbar, il disait d’acquérir le Taqwa et de garder de bonnes relations avec ses proches. »

Dans le dars précédent, nous avons mentionné un droit du croyant qu’avait cité l’Imam Ja’far Sadiq (as). Voici un deuxième droit. L’Imam a dit aussi :  « Aidez votre ami en utilisant votre vie, votre argent, vos mains, vos pieds etc. »

Lorsque nous étions au madresso, Marhoum Maulana Sayed Khalil Abbas parlait de ce sujet et nous a donné un exemple.

À une époque, là où internet n’existait pas, les enfants et les parents s’asseyaient ensemble et les parents éduquaient leurs enfants à travers la pratique. Il y avait un fils dont le père était riche et le fils n’arrêtait pas de lui demander de l’argent. Un jour le fils a demandé 100 francs et le père dit :

-     Voilà 200. Mais dis-moi, que fais-tu avec cet argent ?

-     Ô Papa, vous savez j’ai des amis, et quand ils sont avec moi ils proposent que l’on déjeune tous ensemble.

-     Mon fils. Tes amis sont-ils sincères ?

-     Oui papa.

-     Voilà 300 francs. Demain, tu diras à tes amis que c’est eux qui paieront au restaurant.

-     Papa, laissez. Ce sont mes amis.

-     Essaie, tu verras bien.

Le fils a écouté son père et au moment où il a dit à ses amis que demain ils paieront l’addition au restaurant, ils ont commencé à paniquer. Le fils a su que son père avait raison et est rentré chez lui la tête baissée. Le père, en voyant son fils, lui a dit :

-     Veux-tu encore de l’argent ?

-     Non, ce n’est pas nécessaire. Vous aviez raison. Tant que je donnais j’étais précieux pour eux, mais maintenant que c’est leur tour, ils ont changé.

Le père lui dit :

-     Viens avec moi, Je t’emmène voir mes amis.

Ils sont tous les deux allés chez un ami du père, chez qui ils n’étaient jamais venus auparavant, et lorsqu’ils sont rentrés dans la maison, ils se sont salués et l’ami leur a proposé de s’assoir. En voyant cela, le fils dit à son père :

-     Ô Papa, votre ami est comme les miens ! Il nous a laissé et il est parti.

À ce moment l’ami est venu avec des armes et de l’argent et a dit :

-     O mon ami, tu es venu à cette heure-ci ! J’espère que tout va bien. Est-ce que tu as un problème ? S’il te plaît dis-moi !

Le père dit :

-     O mon fils as-tu vu ? Un véritable ami n’est pas celui qui reste à tes côtés dans les bons moments uniquement. C’est aussi celui qui peut se sacrifier lorsque tu es en difficulté.


Compte-rendu réalisé par une Kaniz-e-Fatéma


                                                                                          --------------------------------------------------------------------------------

[1] un alim

 

Menu

Les Majaliss

 

Rechercher sur le site

Accueil du site

Mosquée de Saint-Denis à la Réunion

Divers Majaliss

Le Madressa

Mosquée de Saint-Paul à la Réunion

Majaliss en vidéo

Mentions légales

Les Majaliss

Mosquée de Saint-Pierre à la Réunion

Majaliss en audio

Suivez nous

Audios et Vidéo

Mosquée de Saint-André à la Réunion

Calendrier Chiite

 

Nawhas et Qassidas

Mosquée de Mamoudzou à Mayotte

Nous contacter

 

Création 

Référencement 

Shia 974    Copyright © 2008 / 2019 Tous droits réservés

Hébergement   

Retourner au contenu | Retourner au menu