Discours au Mariage de Narech Reza Rajpar - 19 Juin 2014 - Shia 974" Chiite à l'Ile de la Réunion

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Discours au Mariage de Narech Reza Rajpar - 19 Juin 2014

Honorable assistance,

Assalamu Alaykum wa Rahamatullahi wa Baraqatouhou !


Que la Paix soit sur vous ainsi que la Miséricorde et les Bénédictions Divines



Au nom des familles des mariés dont je me fais l’interprète de leurs sentiments et, en mon nom personnel, je me réjouis de pouvoir vous accueillir dans le cadre splendide de cette salle de la Mosquée où la lumière éclatante de ses lampes, resplendissant d’une joie douce et sereine, traduit vos émotions. Je vous salue tous avec un respect particulier et une considération bienveillante.
Je tiens à remercier l’Honorable Président de cette Association à laquelle j’appartiens, M. Djaffar Bandjée Zamir, ainsi que les membres de son dynamique Comité, qui nous a laissé à notre disposition ce lieu sacré pour se réunir et célébrer cet évènement heureux comme il se doit, qui nous a facilité les démarches pour mener à bien notre tâche.
Mes remerciements vont à nos Mohataram Maolana Sahib, nos  éminents hommes de science et maîtres de la Chaire de la Vérité, qui couronnent cette cérémonie en grande pompe, de même qu’aux membres de l’UAKSIR et à son Honorable Président, Maître Goulamaly Nassor Amîne, l’Autorité suprême qui regroupe nos quatre Associations de l’île, ainsi qu’aux respectables Présidents ou Représentants des trois autres Associations, venus ensemble rehausser ce moment inoubliable.
Mes remerciements s’adressent également à tous les membres de notre Communauté de Mayotte, représentée par M. Rossanaly Mamod, qui a bien voulu faire ce voyage pour donner, par sa présence, du relief à la peinture de cette cérémonie  et relier son Département au nôtre, afin de témoigner  leur attachement à l’union intime de deux âmes.
Mes remerciements s’étendent à chacun de vous tous ici présents, certains venus de loin, respectables parents, frères et sœurs, mes affectueux enfants, grands et petits, c’est une occasion d’immense satisfaction de vous voir, en masse, partager notre joie, avec bonne humeur et sourire, je suis pénétré de l’abondance des sentiments que vous manifestez et qui font honneur à cette agréable soirée qui restera gravée à jamais dans nos cœurs. Nous vous en sommes reconnaissants.
Les cœurs des futurs époux battent maintenant à l’unisson et ils sont heureux de pouvoir commencer à écrire leur livre de la vie de famille à vos côtés et dans cette vénérable Maison de Dieu.

Ils se sont déjà promis la foi conjugale devant la Loi qui nous régit et à laquelle nous sommes assujettis, ils sont unis devant les hommes, sans pourtant pas l’être devant Dieu, comme le veut la Religion qui règle la vie d’un Croyant et la Loi ne s’y oppose pas.

Le mariage civil appose à l’union de deux êtres son cachet de la légalité et le mariage religieux le sceau de la licité.

Nous allons, donc, procéder à cette cérémonie religieuse, appelée, le NIKAH, qui n’est pas seulement la prononciation d’une formule, répétée à plusieurs reprises dans des termes différents, qui unit deux êtres étrangers et consolide le mariage déjà établi, mais aussi et, surtout, sauvegarde les valeurs fondamentales du mariage et de la famille, menacées par les phénomènes actuels, par de fausses conceptions qui ne respectent pas le projet originaire de Dieu, elles ne reflètent pas, non plus, la culture et les traditions des peuples, qui existent depuis la nuit des temps, les conséquences apparaissent, sans aucun doute, alarmantes.

Le mariage est une institution naturelle et religieuse qui traduit la Volonté Divine, au premier jour de la création du père de l’humanité, le Prophète Adam (nos salutations à lui), à qui Dieu  donna comme épouse la Dame Eve.
Certes, Dieu est Le Créateur, mais Il a confié ce noble travail à Ses serviteurs pour peupler la surface de la planète, mais pas de n’importe quelle manière, de ne pas céder à la tentation, de ne pas lâcher la bride à ses passions, de ne pas ressembler à un animal bien qu’il descende du singe, comme aimeraient dire certains scientifiques, l’Islam veut qu’ils passent par la voie du NIKAH, pour assouvir leur désir, fonder la famille, trouver le bonheur et avoir des enfants, des enfants légitimes, licites et pieux, qui constituent sa vraie richesse, non pas des enfants du seul amour, mais des enfants du Nikah. Le mariage est le berceau de l’humanité.

« Et, parmi Ses Signes, Il (Allah) a créé de vous, pour vous, des épouses afin que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté. Il y a, en cela, des preuves pour des gens qui réfléchissent.»
(Sourate 30, Ar Roûm, Les Romains, Verset 21)

« Aucune Institution Islamique n’est aimée par Allah, plus que celle du mariage.

(Hadith du Saint Prophète de l’Islam, saww)
Sur la base de ce Verset du Saint Coran et de la parole de notre cher Prophète (saww), ainsi que d’autres références,

le NIKAH, en plus d’être un instrument de la légalisation religieuse des relations d’homme et femme, est un accord, un engagement mutuel, un contrat sacré qui unit l’existence même du mari et de la femme, qui se repose sur un amour pleinement humain, à la fois sensible et spirituel.

Le mariage n’est, donc, pas un simple transport d’instinct de sentiment, un élan qui pousse l’un vers l’autre, mais aussi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne, de sorte qu’ils atteignent ensemble leur perfection humaine, deux mains distinctes, mais qui se soutiennent, deux cœurs séparés, mais qui se communiquent, deux visions différentes, mais qui regardent dans la même direction et deux pensées partagées, mais qui convergent vers un même but.

Le mariage est un amour total, assurant une atmosphère confortable pour le couple qui partage toutes choses, sans réserve ni calculs égoïstes, sans ruse ni détours, un amour fidèle et exclusif, un amour fécond qui ne s’épuise pas dans la communion de deux êtres, mais qui est destiné à se continuer, en suscitant de nouvelles vies.

« Et, donnez aux épouses leur MAHR, de bonne grâce, »

dit le Saint Coran à la Sourate 4 – An Nissà, Les Femmes, et au Verset 4.

MAHR est un mot arabe, difficile à traduire, qui ne signifie ni dot, ni douaire, c’est un cadeau convenable que le garçon s’engage à offrir à sa future épouse, dans le contrat de mariage, appelé NIKAH.

Il ne constitue pas le prix du corps de la femme, ni une récompense pour les services d’entretien de la maison.
Mais il manifeste un signe de la sincérité de l’homme dans son amour pour la femme et dans son désir de se marier avec elle.

Le Mahar ou la ‘’dot’’ ou encore ‘’le douaire,’’ montre le respect de l’homme pour sa future moitié, celle qui sera la compagne de sa vie.

Pour ne pas être trop long et, vous présentant mes excuses pour avoir pris votre temps si précieux, ayant combiné mes deux discours en un seul, . . .

Je vous traduis, maintenant, la formule du NIKAH ou du mariage religieux :
Le Représentant de la fille prononce en premier (dans notre cas, l’Imam de la Mosquée de Saint-Denis Agha Moustafa Moledina qui la représente) :

« Je marie Unetelle (la personne que je représente) à Untel (la personne que vous représentez)...... sur la base du Mahar (la dot) déjà fixé. »

Le représentant du garçon répond tout de suite après, sans attendre :

« J’accepte ce mariage pour Untel, … (la personne que je représente) sur la base du Mahar déjà fixé.» Dans le cas présent, ce sera mon fils.

Le Représentant de la fille continue :

« J’unie par alliance matrimoniale Unetelle (que je représente).... à Untel (que vous représentez)...... sur la base du Mahar déjà fixé. »

Et le Représentant du garçon de répondre, sans délai, aussi pressé que le tourtereau la nuit de ses noces :

« J’accepte l’alliance matrimoniale pour Untel, .... (que je représente) sur la base du Mahar déjà fixé. »

L’officier de l’Etat-Civil se félicite de l’alliance qu’il vient d’établir entre deux personnes en offrant aux mariés un cadeau de l’occasion, ce plaisir de l’âme prend un noble essor, déchire les voiles de l’espace infini.

Humain, il devient Divin, et Le Très Généreux, Le Tout Miséricordieux, laisse ouvertes les portes des cieux, Il répand Sa Grâce illimitée en donnant accès à tous les vœux que formuleront les personnes présentes, au moment propice de la récitation du Nikah. Il est, donc, demandé à chacun de nous, d’observer un silence et confier ses souhaits les plus intimes dans les Mains de l’Eternel.

Je ne peux pas laisser inaperçus les évènements douloureux qui secouent certaines régions du monde, surtout Musulman et, en particulier, la Syrie et l’Iraq où se dressent les Mausolées Sacrés. Qu’Allah les protège comme aussi la vie de ceux qui se combattent pour sauver les Lieux Saints !
Mes pensées vont aussi à ces êtres chers qui vivent dans le monde de l’Au-delà, leurs âmes, présentes dans cette salle vénérable, parcourent nos rangées. Je vous prie de bien vouloir leur dédier une Sourate Al Fatiha.

Avant de la réciter, permettez-moi de dire que je suis véritablement confus de l’honneur qui m’est fait aujourd’hui et je me permets de renouveler mes remerciements aux Dirigeants de l’Union et de l’Aksin de la généreuse et délicate pensée qu’ils ont eue de m’offrir cette superbe distinction.



Article: Mulla Nissar

 

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